S’approprier la trajectoire de sobriété foncière pour un urbanisme en transition : thème à succès pour la réunion interdépartementale du Réseau Planif’
Cette année, c’est à Limoges, dans l’amphithéâtre CHEOPS, que s’est tenue le 10 octobre 2024 la réunion plénière du réseau Planif’ Territoires Charente-Vienne-Haute Vienne organisée par les DDT. La journée, sur la thématique « S’approprier la trajectoire de sobriété foncière pour un urbanisme en transition : aménager avec la nature en ville et réinventer les zones de commerces et d’activités », a été un vif succès, 95 élus, techniciens des collectivités territoriales, bureaux d’études et partenaires locaux de l’aménagement du territoire ayant répondu présent.
Après les propos introductifs de Vincent LEONIE, Vice-Président de Limoges Métropole en charge de l’urbanisme et membre du COPIL du réseau Planif’ Territoires interdépartemental, la matinée a été consacrée au sujet de la renaturation et de la nature en ville dans la stratégie d’aménagement des territoires. A cet égard, Christophe ANDRES, délégué technique adjoint de la Fédération des SCOT et directeur du SCOT du Bergeracois, a présenté l’étude « Renaturer » menée par la Fédération des SCOT. Puis Florence DROUY, cheffe du bureau des villes et territoires durables à la DGALN, est intervenue plus particulièrement sur la politique nationale en faveur de la nature en ville en l’illustrant d’exemples. Enfin, Eszter CZOBOR, chargée de mission Ville Durable à la DREAL Grand-Est et de la production d’une série de fiches sur la qualité paysagère des lisières villageoises en lien avec le Cerema (Nadia AUBRY), a présenté la démarche, les principes et des exemples territoriaux qui ont nourri ce travail.
L’après-midi, David LESTOUX, sociologue et urbaniste, fondateur de l’agence « LA ! », agence de prospective sur le commerce de demain, expert des nouveaux modes de vie et de consommation, rédacteur du rapport national sur les centres-villes qui a servi de base au dispositif Action Cœur de Ville et Pierre-Cécil BRASSEUR, urbaniste et économiste, directeur associé de Synopter, cabinet spécialisé dans l’accompagnement et le conseil des collectivités locales dans la définition et la (re)dynamisation des « lieux de l’économie », notamment zones d’activités et friches industrielles se sont complétés sur le sujet du devenir et de l’optimisation des zones de commerces et d’activités.
La présentation de l’évolution sociologique des modes de consommation, objectivée par des données, a pu remettre en question la conception classique du développement économique extensif : mutualisation des services inter-entreprises, scénographie de commerces qui prennent la dimension de lieux de rencontre et de convivialité, etc.
Cette journée, clôturée par Stéphane NUQ, directeur départemental des territoires de la Haute-Vienne, aura permis d’apporter des pistes de réflexion sur ce que pourrait être l’urbanisme des prochaines années garantissant un cadre de vie plus qualitatif et répondant aux évolutions sociologiques tout en rationalisant l’usage du sol.